Il semble qu’on entende moins parler du Fiorino par rapport à ses frères jumeaux tels que le Peugeot Bipper ou le Citroën Nemo et pourtant, il a tout le mérite d’être au-devant de la scène. Cet utilitaire pratique, fiable et robuste qui investit le marché depuis 2007 sous l’égide du groupe PSA a bénéficié d’une légère mise à jour en 2016 pour continuer à rester dans l’air du temps.
Le Fiat Fiorino : un véhicule utilitaire né d’une collaboration avec le groupe français PSA
L’appellation Fiorino a été utilisée pour décrire une première série de fourgonnettes lancée à partir de 1977 jusqu’en 1988. Ce modèle écoulé à près de 300 000 exemplaires est fabriqué en Italie, mais aussi au Brésil et en Argentine. D’ailleurs, la fabrication va perdurer partout ailleurs sauf en Italie où elle s’arrête en 1979. En 1988, une seconde série voit le jour. Des versions Panorama et pick-up sont proposées tout comme l’a été avec la première série. Ce Fiorino va connaître du succès partout dans le monde, mais en Europe notamment en France, il a du mal à concurrencer le Citroën C15 et le Renault Express. Ce modèle va afficher d’importantes ventes surtout au Brésil où il est vendu à 926.649 unités. En Argentine, il s’écoule à 25 035 exemplaires contre 7 535 en Chine.
La troisième série pour sa part voit le jour entre 2004 à 2013 et a été commercialisée en 256 609 exemplaires. Il faut attendre 2007 pour que le Fiorino réussisse enfin à conquérir l’Europe. À l’époque, le groupe PSA souhaitait lancer des minifourgonnettes à faible encombrement capables de circuler en centre-ville sans problème. De là apparaissent alors le Citroën Nemo, le Peugeot Bipper et le Fiat Fiorino. En effet, le constructeur transalpin décide de coopérer avec le groupe français pour lancer sa fourgonnette. Les débuts ont été difficiles, car les véhicules ont débarqué en pleine crise économique. Les entreprises n’avaient pas alors les moyens de renouveler leurs flottes de VU. De plus, à cause de sa charge utile et son volume utile réduit, le trio a eu du mal à convaincre. Heureusement que la donne a aujourd’hui changé. Ces petits véhicules deviennent indispensables à cause des voies trop étroites et de la saturation régnant en centre-ville.
Le Fiat Fiorino, signature de la marque transalpine
Bien qu’elle soit une version rebadgée du Peugeot Bipper et du Citroën Nemo, le Fiorino a malgré tout plus d’un tour dans son sac. Il va se démarquer de ses homologues français par ce qu’il a à proposer sous le capot. En effet, étant maître d’œuvre de la conception de ces utilitaires, Fiat a eu la possibilité d’équiper son modèle d’une motorisation exclusive. Il le munit du moteur diesel 1.3 Multijet 4 cylindres en ligne doté d’une cylindrée de 1248 cm3 et un dispositif d’injection électronique de type CommonRail. Le modèle de 80 ch tourne à 4000 tours/minute et offre un couple de 200 Nm pour 1500 tours par minute. Idem pour la version de 95 ch. À défaut d’exister en une version électrique, le Fiorino possède une version 1.4 GNV (bicarburation essence-GNV). Le véhicule propose une puissance de 70 ch pour un couple de 200 Nm et respecte le niveau d’émissions Euro 6. À noter qu’il existe aussi une version ECOJET qui permet de réduire la consommation de carburant jusqu’à 14% et qui baisse considérablement le niveau d’émissions polluantes. À part ses nombreuses motorisations, la fourgonnette a aussi la chance d’être équipée des meilleurs systèmes de sécurité et d’aides à la conduite pour ne citer que l’aide au démarrage en côte, le régulateur de vitesse ou encore le contrôle électronique de stabilité.
Les autres déclinaisons du Fiat Fiorino
Pour pouvoir tenir tête à la concurrence, le Fiorino subit une opération de chirurgie esthétique en 2016 et débarque avec plusieurs nouveautés. La calandre se refait une beauté tandis qu’à l’intérieur, des nouveaux compteurs, levier de vitesse et volant sont au rendez-vous. Mention spéciale également pour le nouveau système multimédia doté d’un système de navigation GPS et qui fonctionne avec un écran de 5 pouces. Autre innovation : l’arrivée du Fiat Fiorino Qubo sur le marché en 2008. Ce ludospace qui attire l’œil par sa forme triangulaire a été lancé pour surfer sur le succès des compactes. Le modèle a l’avantage d’être moins onéreux et surtout d’être plus en phase avec les nouvelles normes environnementales.
Le Fiat Fiorino en achat en leasing : la bonne idée ?
L’avantage d’opter pour un leasing dans l’acquisition d’un utilitaire est l’existence d’une offre clé en main. On sait à quel point ce type de véhicule est soumis à rude épreuve. Cela entraîne forcément une augmentation des coûts liés à l’entretien. En misant sur la location longue durée, le professionnel profite d’emblée d’un pack entretien-maintenance. En clair, les mensualités payées au titre de la location du véhicule comprennent directement le coût des réparations et de l’assistance. L’utilisateur n’a plus rien à débourser tous les mois. Le leasing est également une opportunité d’accéder à une voiture neuve et munie de tous les équipements désirés. Rouler avec un modèle fraichement sorti d’usine ne peut qu’améliorer l’image de l’entreprise auprès du public et permet aussi de motiver les collaborateurs qui vont l’utiliser. Du point de vue fiscal, opter pour une LLD s’avère aussi très intéressant, car les loyers sont déductibles du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ne pas en profiter serait alors une erreur. De plus, cette formule de financement évite un bilan négatif, car les mensualités sont inscrites dans la liste des charges et ne font pas augmenter le taux d’endettement.
Les offres de LLD du Fiat Fiorino
Sur fiatprofessionnal.com, il est possible de trouver des offres de LLD suggérées par le constructeur. En ce moment, ce dernier propose le Fiorino Fourgon Tôlé 1.4 77ch GNV Pro Lounge sous forme de leasing. Pour y accéder, le locataire doit payer une mensualité de 99 euros HT. À la souscription, il est tenu de verser un apport d’une valeur de 3145 euros. L’offre s’étend sur une durée de 36 mois et comprend l’assistance, la maintenance et la garantie. Une limite kilométrique annuelle accompagne le contrat et est fixée à 45 000 km.